La photométrie relie directement une perception ou une sensibilité du système visuel humain aux différentes longueurs d’onde du rayonnement lumineux. C’est le monde de l’éclairage.
La photométrie ne doit pas être confondue avec la radiométrie qui mesure la puissance des rayonnements électromagnétiques sur tout ou partie du spectre électromagnétique. Dit autrement, la radiométrie mesure l’énergie transportée par les rayonnements au-delà du visible.
Le plus connu des appareils, le luxmètre, a d’abord été utilisé par les photographes, les éclairagistes et les énergéticiens pour optimiser l’éclairage intérieur ; l’usage le plus courant dans l’industrie vise à déterminer si l’éclairage est correct pour effectuer un travail.
Les valeurs moyennes basiques d’éclairement – à retenir – sont pour un travail sur écran ou sur machines : 500 lux, pour le contrôle qualité : 1 000 lux, à condition de corriger les valeurs suivant l’âge de l’opérateur ( plus de 45 ans), la tâche visuelle à effectuer et la situation à risque (suivant norme NF EN 12464-1 et NF X35- 103 : Principes d’ergonomie applicables à l’éclairage des lieu de travail).
Beaucoup d’autres utilisations existent nécessitant l’emploi de spectrophotomètre ou de photomètre-chromamètre pour déterminer la température de couleur (IRC Indice de rendu des couleurs) d’une source lumineuse et sa luminance… Mais on peut aussi vouloir calibrer les couleurs de son écran d’ordinateur ou ajuster des projecteurs ou mesurer des spectres pondérés d’informations sur les radiations dangereuses.